La vidéo verbalisation : comment ça marche ?

La vidéo verbalisation est un système qui permet de verbaliser un conducteur en utilisant les images des caméras publiques, constatant ainsi une infraction sans intercepter le conducteur. Ce système existait déjà pour certaines infractions telles que le non-respect d’un feu rouge ou le refus de priorité à un piéton, il s’étend désormais à un nombre plus large d’infraction. De plus, ce système de verbalisation s’étend maintenant à plusieurs villes dont Paris.

Des caméras maintenant opérationnelles pour verbaliser certaines infractions

Il existe maintenant onze infractions pouvant être constatées et sanctionnées à l’aide de la vidéo verbalisation, ce sont les suivantes :

  1. le défaut de port de la ceinture de sécurité
  2. l’usage du téléphone portable au volant (lorsqu’il est tenu en main)
  3. la circulation, le stationnement et l’arrêt sur une bande d’arrêt d’urgence (quand cela n’est pas justifié)
  4. le franchissement ou le chevauchement d’une ligne continue
  5. le non respect des règles du code de la route relatives au dépassement
  6. le non respect des règles du code de la route relatives au sas pour les vélos
  7. le défaut de port de casque pour les deux roues motorisés
  8. le non respect des règles du code de la route relatives à l’arrêt du véhicule (cédez-le-passage, stop, feu rouge, etc)
  9. les excès de vitesse (grâce aux radars mis en place)
  10. le non respect des distances de sécurité entre les véhicules
  11. l’usage et la circulation sur des voies réservées à certains types d’usagers comme les voies de bus ou les pistes cyclables
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La vidéo-verbalisation prend de l’ampleur

Le phénomène de vidéo verbalisation s’étend, car on note environ 1300 caméras opérationnelles à Paris, qui servent à verbaliser les infractions précédemment citées. De plus, l’efficacité de ce mode de verbalisation est prouvé par le nombre réduit d’employés des forces de l’ordre qu’il nécessite. Ainsi, on estime que 6 agents surveillant des images filmées sont aussi efficaces que 80 agents sur le terrain, car il peuvent notamment s’occuper des images de plusieurs caméras en même temps.

La première expérience de vidéo verbalisation a eu lieu en 2008, à Draguignan, plusieurs villes ont adopté ce système, dont Toulouse, Chambéry ou encore Roubaix.

Les nouvelles infractions verbalisables sans interception du conducteur

Avant 2017, seules quatre catégories d’infractions étaient verbalisables grâce à la surveillance vidéo ou à des radars, il s’agissait notamment des excès de vitesse, de l’usage de voies réservées à des usagers spécifiques, du non respect des règles relatives à l’arrêt d’un véhicule et du non respect des distances de sécurité entre les véhicules. En 2017, sept catégories se sont ajoutées à cette liste, il s’agit des infractions n°1 jusqu’à la n°7 citées au second paragraphe.

Des infractions concernant le stationnement des véhicules pourraient également être ajoutées à la liste des infractions pouvant être verbalisées grâce aux caméras.

Que faire en cas de doute ?

De nombreux usagers s’inquiètent de la fiabilité des images vidéos, des erreurs qui pourraient être commises en visionnant les images des caméras, et des verbalisations injustes qui pourraient en découler, mais les forces de l’ordre assurent que jusqu’à présent, en cas de doute, le conducteur n’est pas verbalisé.

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