L’écologie et la conduite

Les informations sur l’écomobilité

Les déplacements écologiques en voiture

Une première pratique écologique peut être effectuée en s’informant sur les conditions de circulation avant d’entamer un trajet en voiture, car la conduite dans les embouteillages est très polluante. De plus il est conseillé d’éviter les trajets solitaires, en préférant des options comme le covoiturage ou encore l’auto-partage. De nombreuses applications et sites de covoiturage comme BlaBlaCar ont vu le jour récemment, de même les solutions d’autopartage sont nombreuses, qu’il s’agisse d’auto-partage entre particuliers ou par l’intermédiaire d’applications. Par exemple, dans l’agglomération parisienne, le système Autolib’ constitue un système d’auto-partage.

Savoir profiter des autres moyens de transports

Pour ce qui est des trajets courts, les usagers et surtout ceux qui habitent dans de grandes agglomération doivent penser aux autres moyens de transports mis à leur disposition, qu’il s’agisse de transports en commun comme le métro, le bus ou encore le tramway, ou de transports individuels, comme les systèmes de vélo-partage (on peut citer l’exemple des Vélib’ dans l’agglomération parisienne). Ces trajets seront ainsi plus respectueux de l’environnement et peuvent même comporter des avantages, comme l’absence d’embouteillages pour le métro et le tramway, ou encore le fait de ne pas avoir à chercher une place de stationnement pour son véhicule.

Le choix de la voiture

Les informations obligatoires sur le véhicule lors de l’achat

Lorsqu’un usager achète un véhicule neuf chez un concessionnaire, il doit pouvoir accéder à la plaque d’information concernant le potentiel polluant du véhicule ainsi que sa consommation de carburant. Ces informations permettent aux consommateurs de faire leur choix et doivent donc être mise à leur disposition. Des informations similaires sont fournies lors de l’achat des pneus, car des pneumatiques de mauvaise qualité ou qui s’usent vite peuvent entraîner une surconsommation de carburant.

La plaque d’informations note les véhicules de A à G en fonction de leur potentiel polluant, A étant la meilleure note possible et G la pire. Il est en général déconseillé d’un point de vue écologique d’acheter un véhicule noté en dessous de D sur cette plaque.

Le type de motorisation

Les moteurs de voitures n’ont pas tous le même potentiel de pollution. Les moteurs diesel sont les plus polluants et devront, à terme, être bannis de la circulation. Les constructeurs travaillent cependant sur des systèmes de moindre consommation, même pour les moteurs diesel (système de stop and start par exemple). Il est tout de même préférable d’utiliser des véhicules équipés de moteurs à essence, de moteurs hybrides, ou mieux, de moteurs électriques.

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L’influence des comportements de conduite sur l’écologie

Informations sur le passage des vitesses

Les vitesses d’une voiture se choisissent en fonction de la puissance demandée au moteur pour faire avancer le véhicule. Ainsi, la première vitesse est celle qui demande le plus d’effort au moteur, pour démarrer le véhicule. Plus la vitesse est élevée, moins le moteur ne travaille, car l’inertie du véhicule est plus importante. Le conducteur devra donc penser à augmenter régulièrement les vitesses lorsqu’il va vite, pour éviter de se trouver en surrégime.

L’optimisation de la conduite pour limiter la consommation

En ce qui concerne le passage des vitesses et l’écologie, il est à noter qu’une conduite dite “souple” limitera la consommation de carburant, tandis qu’une conduite dite “nerveuse” peut entraîner une surconsommation de carburant de 40%. Le conducteur peut en effet limiter les émissions polluantes de son véhicule en choisissant une vitesse adaptée, car cela limite les frottements sur le moteur et donc sa consommation de carburant. Ainsi les usagers doivent idéalement rétrograder le plus tard possible mais ne doivent pas hésiter à passer rapidement des vitesses.

Par ailleurs, il ne faut pas oublier qu’un véhicule chargé consomme plus, il convient donc de ne pas alourdir inutilement son véhicule, en faisant un plein complet de carburant lorsque la moitié peut largement suffire, par exemple. De plus, des dispositifs d’attache comme les porte vélos augmentent la résistance du véhicule au vent et donc entraînent une surconsommation de carburant.

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Les principes d’une conduite économique et écologique

Le principe de la conduite économique et écologique

L’éco-conduite est une conduite écologique mais aussi économique qui a pour but de faire baisser la consommation de carburant, ainsi que les émissions polluantes du véhicule. Elle est simple à apprendre et a un impact majeur à la fois sur l’environnement, la consommation et la sécurité. Le principe est simple, il s’agit de faire fonctionner le moteur à bas régime, en conduisant de manière souple à une vitesse stable, tout en éviter les accélérations et les freinages brutaux.

Les 5 pratiques fondamentales de l’éco-conduite

Les cinq pratiques fondamentales de l’éco-conduite sont les suivantes :

  1. Pour les véhicules étant équipés d’une boîte de vitesse manuelle, il est recommandé de changer de vitesse fréquemment si l’on roule vite, afin d’éviter que le moteur ne se trouve en surrégime et ne consomme plus que nécessaire. Le régime maximal recommandé est d’environ 2000 tours/min sur un moteur diesel et de 2500 tours/min sur un moteur à essence.
  2. Le conducteur doit faire en sorte de maintenir une vitesse stable, car le véhicule consomme beaucoup moins de carburant en se maintenant à une certaine vitesse qu’en accélérant. Toute accélération est synonyme de surconsommation de carburant. Par exemple, pour maintenir la vitesse d’un véhicule roulant à 120 km/h, il suffit de 25 kW d’énergie soit à peine 15% de la puissance du moteur.
  3. Il faut utiliser le régime de moteur le plus bas possible, par exemple, en ce qui concerne la circulation dans une agglomération, donc à 50 km/h, il est conseillé d’utiliser non pas la troisième vitesse mais la quatrième, pour économiser du carburant.
  4. Un bon entretien du véhicule permet également de réduire les émissions de gaz polluants car des pneus usés ou insuffisamment gonflés sont une source non négligeable de surconsommation de carburant. De même il faut penser à changer régulièrement certaines pièces du véhicule comme le filtre à air.
  5. L’anticipation des obstacles dans le trajet en voiture est également une pratique éco-responsable car cette anticipation permettra de conserver une vitesse stable en évitant les accélérations et les freinages brutaux qui entraînent une surconsommation. Il convient également de couper le moteur de son véhicule lorsque celui-ci est à l’arrêt plus de trente secondes.
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Les 5 pratiques complémentaires

Les pratiques complémentaires que le conducteur peut adopter afin de limiter ses émissions polluantes sont les suivantes :

  1. utiliser les instruments de bord qui constituent une bonne source de renseignements sur la consommation du véhicule, et qui permettent ainsi de réagir si l’on voit que la consommation est trop importante
  2. anticiper et programmer ses déplacements afin de trouver l’itinéraire optimal en terme de consommation de carburant
  3. rouler moins vite, à titre d’exemple, une vitesse inférieure de 10 km/h équivaut à une économie d’un litre tous les 100 kilomètres, ce qui est non négligeable pour les longs trajets sur autoroute
  4. éviter les charges inutiles, car un véhicule chargé consomme plus de carburant
  5. utiliser le dispositif de start & go si le véhicule en est équipé, ce qui évitera une consommation inutile de carburant

Les pratiques à éviter pour obtenir le point de l’éco-conduite le jour du passage de l’épreuve du permis de conduire

Les pratiques à bannir pour obtenir le point bonus concernant l’écologie le jour de l’examen du permis de conduire sont les suivantes :

  • mettre en route le chauffage avant de démarrer le véhicule, il suffit de rouler pendant 10 minutes à faible vitesse après le démarrage pour mettre le véhicule à température, car un véhicule froid est plus gourmand en carburant
  • utiliser sa voiture inutilement pour des trajets courts qui pourraient être effectués en transports en commun
  • abuser du système de climatisation, qui augmente la consommation de carburant de 3% à 5% et qui n’est pas réellement utile pour des trajets de courte durée
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